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                | 
                    
                      | Historique
                        de l'aérodrome de Dole-Tavaux |  
                      | 1944
                        Guerre & Bombardement |  |  |  | 
        
          | 
            
              | 
 |  
              | Bombardement du 14 août
                1944 par des B-24 Liberator du 467th BG |  | 
  
      
          | 
        
          | 28
      Mars 1944 Attaque du camp de Tavaux par L'U.S.A.A.F |  | 
      
          | La 8ème Army Air
            Force à envoyé ses bombardiers bombarder Dijon, dans l'après midi
            8 avions chasseurs alliés de l'escorte viendront effectuer un
            mitraillage massif sur la cible d'opportunité constituée par le
            camp de Tavaux. | 
        
          | Les avions américains bénéficiant
            d'un total effet de surprise effectueront 2 passes de straffing à
            basse altitude dans le sens Sud-Nord. | 
        
          | Des témoignages parlent de 5 avions allemands
            touchés, 3 sur 5 au moins seraient complètement incendiés, au
            niveau actuel des recherches dans les archives Allemandes, on trouve
            au moins un Heinkel 111 du 12./KG 55 de Dijon : l'unteroffizier
            Woching Alfred sera blessé et
      l'obergefreiter Schmidt Alfred sera tué . | 
        
          | Le rapport du Commissaire de Police de Dole indique qu'un hangar
            contenant un avion a été détruit ainsi que 2 autres appareils, il
            confirme un décès parmi les militaires allemands et
            vraisemblablement plusieurs blessés. | 
        
          | Il dénombre également 4 blessés légers parmi les ouvriers
            français travaillant sur le camp, 2 de l'entreprise Bianchi, 1 de
            l'entreprise Hinterreger, 1 autre habitant de Foucherans dont
            l'entreprise n'est pas renseignée qui devra etre amputé d'un
            orteil. | 
        
          | Lors
      de l'attaque, un avion école  Bücker 181  du F.F.S
      a2 de Luxeuil  ( werknummer 0148 ) qui croisait dans les parages s'abîmera à l'atterrissage sur le
            camp. | 
      
          | 
        
          | lundi 14 Août 1944 : Bombardement par la 8 Air Force,
( mission globale 552) |  | 
      
          | 
              
                | 
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                      | Le lundi 14 août 1944, dans le cadre de la mission
            globale n°552 de la huitième Army Air Force, 376 bombardiers B-24 Liberator seront engagés en
            France. |  
                      | Depuis 7h00 du matin environ,
            une formation de 153
                        bombardiers B-24 issue de plusieurs groupes de
            bombardements lourds (93/446//458/ 467th BG) escortée par
                        plusieurs dizaines de chasseurs Mustangs P51 et
            Thunderbolt P-47 est en
                        route depuis l'Angleterre pour bombarder Dijon & Tavaux. |  
                      | Dans un premier
                        temps, ils survoleront Dijon à très haute altitude
                        sans lâcher une bombe, le briefing prévoyant sans
                        doute de bombarder Dijon au retour. |  
                      | Concernant ce bombardement, les archives
                        départementales conservées permettent de bien
                        détailler les faits . |  |  | 
      
          | L'alerte
            sera donnée à 11h15, de 11h30 à 11h45 du matin, 70 avions
                        B-24 Liberator de la formation répartis en
            4 groupes  larguent 152 tonnes de bombes, soit  3040 bombes
            explosives   General Purpose de 100 livres (50 Kg environ). | 
      
          | Les 4 groupes attaquent en 4 vagues depuis une altitude supérieure à 4000 mètres sur le camp de
                        Tavaux, le village et les alentours. (1096 bombes pour
            le seul 467° Bomb Group (lourd)
de "Rackheath" qui engage 24 appareils dans le cadre de sa mission n°
            99). | 
        
          | Les deux premières vagues ont visées
            le Camp d'aviation, les deux suivantes le territoire de la commune
            de Tavaux . | 
        
          | La piste est ses abords sera
          atteinte dans sa partie nord, particulièrement riche en ateliers et
          services (Hangar "Condor" & ateliers de mécanique) mais
          également dans sa partie sud, le centre du terrain sera relativement
          épargné . | 
      
          | les bombes comportaient des allumeurs à court retard et étaient destinés à
            permettre une  pénétration profonde afin d'amplifier les dégâts sur les
            pistes et les structures, il y aura environ 5à 6% de bombes non
            éclatées, aucune n'explosera spontanément après le bombardement, il s'agissait
            donc uniquement de ratés de fonctionnement.. | 
        
          | 
            
              
                | 
                    
                      | 
 | 
 |  
                      | Corps de
                        bombe enterré |  
                      | 
 |  
                      | Bombe General
                        Purpose de 100 Livres  | Fusée bombe
                        de 100 livres |  |  | 
        
          | Les
            entonnoirs observés en terre cultivée sont de 6 à 8 mètres de diamètre
            pour 4 mètres de profondeur, ceux sous ciment, plus modestes de 3
            à 4 mètres de diamètre pour 1,50 mètres de profondeur . Les
            effets de souffle et de destruction sont modérés en raison de
            l'explosion en profondeur . | 
        
          | Les dégâts au sol infligés au camp
furent très importants et
nécessitèrent une bonne semaine de travaux pour niveler
les pistes, de très grandes quantités de volontaires désignés d'office furent
          requis, incluant parfois la totalité du personnel de certaines
          usines, le déminage sera compliqué par le grand nombre des
          projectiles et la profondeur de leur pénétration. | 
        
          | Il se dit avec malice que le sous sol du camp de Tavaux contient plus de brouettes que de morceaux d'avion, car les " réquisitionnés " avaient
pour habitude de balancer dans les trous de bombes brouettes et outils, dès que
l' Allemand chargé de les surveiller avait le dos tourné ... | 
      
          | Un bombardement d'une telle ampleur
          et à si haute altitude ne pouvait qu'engendrer des dommages
          collatéraux : | 
        
          | 
            
              
                |  |  
                |  |  
                | La
                  commune comptait environ 1100 habitants répartis en 220
                  maisons environ, au moment du bombardement seules 3 ou 4
                  maisons étaient occupées par des Allemands, il n'y aurait eu
                  guère que 2 voitures allemandes dans Tavaux-village ... |  
                | Un
                  rapport préfectoral du 23 août 1944 estime estime que cette commune à
                  reçu 1200 à 1500 bombes de
            100 livres, 3 à 400 sont tombées sur le village, le reste dans les
            champs. |  
                | Pertes humaines : |  
                | Le rapport
                  préfectoral fait état de 5 tués, 2 retirés des
                  décombres, 2 par éclat plus une femme par commotion/blast. |  
                | .....................  2
            blessés graves, 1 par projection de matériaux et 1 retiré des
                  décombres. |  
                | .....................  9
            blessés légers |  
                | Dégâts
                  matériels : |  
                | 9 constructions détruites, 3 par incendies. |  
                | 3 constructions inhabitables |  
                | 40 endommagées |  
                | Aucun dommage sur les abris constitués (essentiellement de
                  tranchées "Familiales", peu de maison disposant de
                  caves) |  
                | 
                    
                      | Note
                        :  Toute
            proportion gardée en ce qui concerne les pertes humaines, les
            effets sont minimes en terme de destruction par rapport au nombre
            impressionnant de projectiles tombé sur Tavaux en raison du retard
                        des bombes légères qui explosant en profondeur
                        minimisent souffle et éclats, toutes les constructions
                        détruites ne l'ont été que par coup au
                        but. |  |  
                |  |  
                | Plus d'une soixantaine de bombes sont tombées sur le
                  territoire de la commune, le village pourtant très proche n'a
                  pas été atteint, il n'y aura aucune victime civile. |  
                |  |  
                | Une cinquantaine de bombes sur les terrains tiers sans
                  atteindre le village, 2 tomberont sur un bâtiment à usage de
                  fenil attenant au chateau de Mr de Taragon. |  
                |  |  
                | Une trentaine de bombes, aucune victime civile . |  
                | 
                    
                      | Note
                        : Cet inventaire réalisé sous l'occupation privilégie
                        l'aspect humain, nombre de dégâts divers dans les
                        communes ne sont pas évalués avant que ne le soient
                        les dommages de guerre après la libération. . |  |  | 
      
          | Après
                        avoir largué 152 tonnes de bombes, la formation
                        repartira vers Dijon pour larguer les 212 tonnes
          restantes, les dégâts sur la base de Dijon seront apocalyptiques,
          les dégâts sur Tavaux ne semblent pas avoir été évalués après
          coup, les Bomb Group considèreront dans leurs rapports propres la
          mission comme absolument réussie, globalement la 8th Army Air Force
          considèrera le bombardement de Tavaux comme peu satisfaisant : (Poor) | 
      
          | 
        
          | lundi 21 Août 1944 : Crash d'un Junker 86 D-1
sur le camp de Tavaux. |  | 
        
          | 
            
              | Accident
                d'un Junker 86 D-1 ( wk 5083) à même le camp, détruit à 100%
                (source Ultra Files CX/MSS/R288(A)) |  
              | 
 | L'appareil
                alors affecté à la Fliegerschule  BFS 6 (Lw.Befh.Mitte) 
                avait déjà été victime de destructions à 50% lors d'un
                accident à l'atterrissage vers Wesendorf consécutif à un problème
                moteur le 5 avril 1943, un membre d'équipage avait été
                blessé ( Fritz Maschke) . Bama  LW Schulen losses 07v05.04.43.
                L'avion avait ensuite pu etre réparé, son affectation
                ultérieure est encore inconnue.   <<
                Plaque de l'avion retrouvée sur le Camp de Tavaux (collection
                particulière)   |  | 
        
          |  |