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Mirage III E
n°430 2-LM de
l'EC 03.002 Alsace
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Le nez du Mirage III E avait du etre allongé de 30 cm pour recevoir
le radar Cyrano II, on distingue la proéminence du système de navigation
Marconi.
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Juillet
1968 arrivée des Mirage III E à l' EC 3/2 "Alsace"
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L'EC 03.002 "Alsace " recevra ses premiers douze Mirage III E
à Colmar en
Juillet 1968.
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Les pilotes, mais aussi les personnels de l'E.M.T et du GERMAS
avaient effectués leur transformation à la BA 132 de
Colmar-Meyenheim, à partir du 10 juin sous les ordres du Cne Triai,
ils avaient pour se faire été répartis au sein des EC 01/013 et 02.013.
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Le premier atterrissage du nouveau Mirage III E sur la base de Dijon aura lieu le 26
Septembre 1968, le premier appareil piloté par le Cne Olivier portera le n°
427 (2-LG), il sera le seul à porter son indicatif 2-LG au niveau
du fuselage..
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La transformation des autres escadrons sur Mirage III E pourra se
faire sur place .
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Mirage III E n°521 2-LA |
Mirage III E n° 516 2-ER
(1982) |
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L'escadre sera placée sous le Commandement de la FATAC jusqu'au 1
Juillet 1983 ou elle passera sous l'égide du CAFDA
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Le Mirage III E bénéficiait
de toutes les expériences
acquises sur les modèles III C, il en conservait
toutes les performances et les
capacités. |
Il constituait une évolution
majeure, un véritable
aboutissement. |
Il disposait d'un tout
nouveau système de navigation
et d'attaque (SNA), les premiers
avaient été mis en service au
sein de l'EC 2/13
"Alpes" de Colmar. |
La parfaite gestion d'un nouveau
système d' armes conduira à
une grande polyvalence. |
L'intercepteur tout temps,
après une très rapide
maintenance et l'échange de
composants amovibles et
interchangeables pouvait remplir
toutes les missions : de
l'attaque au sol au soutien
aérien et à l'appui tactique,
de la reconnaissance
armée à la défense aérienne,
jusqu'au rôle emblématique de
vecteur nucléaire . |
Son nouveau système radar
Cyrano II lui permettait d'etre
au rendez vous de toutes les
exigences aux plus basses, comme
au plus hautes altitudes, le
vol fusée devenait une option
presque standard . |
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Caractéristiques
simplifiées du Mirage III E : |
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Avion Dassault Aviation intercepteur tout
temps d'aide à la pénétration nucléaire
pré-stratégique, d'assaut conventionnel et
de défense aérienne, disposant d'un radar
de tir CSF Cyrano II, radar doppler et
calculateur de navigation . |
Premier vol le 5/4/61, entré en service le
14 Avril 1964 . |
Envergure de 8,22 m pour une longueur de 15
m et une hauteur de 4, 45 m |
L'appareil d'un poids de 13700 kg au
décollage muni d'un réacteur SNECMA Atar
9C de 6080 daN avec post combustion, pouvait
atteindre Mach 2,10 à 11000 mètres (1400
km/h à basse altitude), il avait un plafond
de16000 m, il décollait sur 1800m et
atterrissait sur 1200, et pouvait etre équipé
d'une fusée haute altitude SEPR 44 . |
Il disposait d'un impressionnant arsenal
embarqué: |
Châssis canon de 2 x 30 mm DEFA 552
à 125 coups chacun. (ensemble amovible et remplaçable par un
réservoir de carburant supplémentaire ). |
Sous fuselage : Bombe atomique AN 52 ou 2
bombes de 400Kg Strim (freinées ou
ordinaires), ou missile Air-air Matra 530 (
infra rouge ou électromagnétique ). |
Armement d'aile : 2 Lance roquettes JL 100
R, 2 missiles Air-air infrarouge Sidewinder
ou 2 réservoirs pendulaires de 600, 1300 ou
1700 litres . |
Charges extérieures : adaptateurs Alkan 65,
poutre 733 largable pour missiles AS30 ou AS
37, station externe pour missiles
Sidewinder, Magic ou LR 32 et F2. |
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Le Dépôt Régional
d'Orchamps, plus connu sous le nom de dépôt de
munitions de la Forêt de Chaux est rattaché à la base aérienne, |
Constitué à la fin de la Guerre et destiné aux bases aériennes
de l'est de la France, la construction des premiers batiments en
durs avait commencée en 1953, environ 6000 tonnes de munitions y
furent stockées dans des soutes métalliques de 60 à 120 m²,
réparties dans deux zones de 50 hectares. |
Le
1er juillet 1955, y était constituée la Cie de Munitions n°649 de
Chatelay qui deviendra dépôt régional de Munitions
n°08/651, puis BA 260.. |
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