L' IDENTIFICATION DE L'APPAREIL >>Un clic sur les photos pour les agrandir... Il s'agit donc d'un bimoteur Dornier 217 N1 chasseur de Nuit qui s'abîma sans motif connu dans la nuit du 15 au 16 Mai 1944. Les autorités allemandes indiquent qu'il s'agit d'un accident, peût etre est ce une mission de chasse qui a mal tourné... Son "Werk nummer" était 1488, Il venait de la base de Dole-Tavaux et appartenait au 6./NJG4, sixième Staffel du II/NJG4, (II° groupe 6° Staffel Nachtjäger 4).
Les trois membres de l'équipage seront tués dans l'accident :
A la recherche de l'équipage,
En l'état des recherches, nous savions qu'il s'agit d'un accident ou considéré comme tel par les autorités allemandes, qu'aussitôt la garnison du camp radar "Dackel" s'est rendue sur place ramassa trois corps mutilés qui furent par la suite mis en cercueuils .
Des témoignages concordants prétendaient qu'ils furent inhumés sur le site même du Dackel ou les tombes auraient été entretenues jusqu'a l'évacuation du camp en septembre 1944, soit guère plus de trois mois après ; Un certains nombres de personnes pensaient qu'ils s'y trouvaient encore ...
Cette hypothèse que je ne pouvais exclure sans la vérifier paraissait fort peu probable ...
En effet j'appris de monsieur Gilles Hennequin historien régional que dès 1946 les services allemands arpentèrent nos campagnes pour récupérer les corps de tous les combattants susceptibles d'y reposer dans des sépultures de fortune, aidés en cela par de nombreux anciens combattants, FFI et résistants .
En l'état, le document allemand relatant l'accident indique qu'ils furent enterrés à Dole d'ou l'avion décolla pour sa dernière mission, le numéro des tombes y est même indiqué .
Mes premieres investigations auprès des services municipaux Dolois restèrent sans succès, le relevage des tombes par les services allemands des sépultures intervenu dans l'immédiat après guerre n'y aurait laissé aucune archive .
J'ai également eu connaissance par monsieur Gilles Moreau, spécialiste de l'aviation de cette période résidant en Saône et Loire, que certaines tombes d'origine Doloise fûrent déplacées sur Andilly en Meurthe et moselle .
Le 23 juin 2002, un ami résidant en région de Verdun se rend pour mon compte à Andilly et y retrouve les tombes des aviateurs :
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